• Les Films des Possibles : programme et synopsis

    les films des possibles

    16 projections, 2 lieux, 1 programme !

     

    14 projections gratuites en deux lieux : le théâtre (salle 1) et le Palais des Congrès (salle 2).

    Le samedi soir, en présence de Marie-Monique Robin, 2 projections dans la grande salle à l'étage 

    (billetterie dans le hall du Palais des Congrès).

     

    Samedi 27 septembre (projections gratuites l’après midi) :

      

    Artisans du Changement 5 : L'économie du goût de Sylvain Braun et Laurent Lutaud - 52’

    Aujourd’hui, peu de gens sont encore en mesure de se souvenir de l’agriculture telle qu’elle était pratiquée il y a plusieurs décennies, avant l’avènement de la pétrochimie. Or, la culture intensive, la mécanisation des techniques de production, la standardisation des méthodes et l’utilisation de produits chimiques sont autant de facteurs qui soulèvent d’importants enjeux dans les champs de la planète. C’est en revenant à des valeurs traditionnelles qu’un développement durable est possible dans l’industrie agroalimentaire. Les trois exemples du film : Philippe Renard (cuisinier bio collectivité Belgique), Jean Guy Henkel (jardins de cocagne France) et Dagmara Bienkowska (facilitatrice de projets collectifs Pologne) illustrent une même réalité.

    Samedi à 15h salle 1 (théâtre)

    Les Films des Possibles

     

    Deux films courts, accessibles au jeune public (à partir de 8 ans), diffusés l'un à la suite de l'autre : 

    - Sans Lendemain de Dermot O' Connor pour Incubate Pictures (2012). Titre original USA : There's no tomorrow – 35’

    Très clairement réalisé, ce film d'animation questionne notre mode d'exploitation des énergies fossiles et des ressources naturelles, ses conséquences au niveau planétaire et l'impasse où nous mène notre modèle de croissance.

La version française a été réalisée en par le groupe de Liège du mouvement belge MPOC (mouvement politique des objecteurs de croissance).

    - Sur la route (envie de paysans) de Mathieu Eisinger pour la Confédération Paysanne - 10’

    Court métrage humoristique en dessins et photos qui résume les soucis d’un agriculteur conventionnel pas très satisfait de sa situation professionnelle qui va prendre le chemin de l’agriculture paysanne.

    Samedi à 16h10 salle 1 (théâtre)

    Les Films des Possibles

     

    L’Esprit du Vin, le réveil des terroirs de Yvon et Olympe Minvielle - 90’

    Dans un monde où les équilibres naturels ne sont plus respectés et où les déséquilibres induits ne sont plus maîtrisés, les vignerons en biodynamie expriment par leur travail et leur produit, une vision apaisée des temps présents et futurs. Par leurs histoires, leurs pratiques et l’accumulation des savoirs d’expériences, les vignerons en biodynamie ouvrent une nouvelle voie vers une agriculture vertueuse donnant, au final, un produit sain et goûteux.

    Samedi à 17h salle 1 (théâtre)

    Les Films des Possibles

      

    Artisans du Changement No 4 : Les enjeux de la biodiversité - 52’ 

    L’être humain occupe une place prépondérante au sein de la biodiversité terrestre et son mode de vie pèse sur l’équilibre des écosystèmes. Les impacts de l’industrialisation et du développement démographique sur la planète sont réels et commencent à constituer de véritables défis à relever pour les générations futures. La pression exercée par les humains sur les ressources naturelles implique trop souvent d’empiéter sur les régions sauvages qui abritent de riches formes de vie. Des Artisans du Changement ont trouvé des façons de stimuler l’économie tout en respectant les enjeux de la biodiversité et en évitant la destruction des écosystèmes. Les 3 exemples du film : Joanne Lalumière (Zoo au Canada), Wangari Maathaï (reboisement au Kenya), Dener Giovanini (lutte contre le trafic des espèces sauvages Brésil). 

    Samedi à 15h salle 2 (PdC) 

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    Alternatiba de Pantxika Maitia et Eki Pagoaga - 37' 

    Alternatiba, le village des alternatives au changement climatique.

Le film présente cet événement qui a eu lieu à Bayonne en octobre 2013 et la nécessité de se mobiliser et de multiplier les Alternatiba partout en France et en Europe.

    Samedi à 16h10 salle 2 (PdC) 

    Les Films des Possibles

     

    Artisans du Changement 7 : Rien ne se perd, tout se transforme de Sylvain Braun et Jean Bourbonnais - 52’ 

    À une époque où la quantité de produits de consommation a dépassé le nombre d’espèces dans la nature, il convient de se demander jusqu’où ira cette course effrénée pour la production et l’achat de biens. Ainsi, les résidus dont on se débarrasse, les objets qui cessent de fonctionner, l’eau que l’on gaspille : tout cela est rejeté dans la nature après avoir été utilisé. 
Partout à travers le monde, ce sont des tonnes et des tonnes d’ordures qui se retrouvent dans les sites d’enfouissement. Elles s’accumulent et deviennent un problème de plus en plus difficile à gérer pour les services publics. Heureusement, des Artisans du Changement ont saisi l’ampleur du problème et tentent, à leur façon, de s’occuper des déchets de la planète. Les 3 exemples du film : Fernando Nilo (recyclage de déchets électroniques au Chili), Iftekhar & Maqsood (tri sélectif des déchets au Bangladesh), Makoto Murase (récupération de l’eau de pluie au Japon). 

    Samedi à 17h00 salle 2 (PdC)  

    Les Films des Possibles

    Film suivi d’un échange avec deux responsables d’Emmaüs Bressuire - Le Pin :

    Les Ateliers Du Bocage240 salariés employés pour des activités de recyclage de matériel informatique, de téléphonie et d'objets d’occasion (recyclerie),

    une des plus grandes SCIC de France !

      

    Samedi soir, ouverture de la billetterie à 20h00 :

    6€ (tarif plein), 4€ (tarif réduit pour étudiants et précaires), gratuit pour les moins de 15 ans. 

    Projections à 20h30  EN PRÉSENCE DE MARIE-MONIQUE ROBIN :

     

    Les déportés du libre échange de Marie-Monique Robin, Olivier Chambon et Françoise Boulègue – 27’10’’

    Le 1er janvier 1994, entrait en vigueur l’Accord de Libre Échange Nord-Américain (ALENA), entre les États-Unis, le Canada et le Mexique. Seize ans plus tard, le constat est amer. L’ALENA, promesse d’un bien-être général, a laminé l’agriculture mexicaine, notamment les petits paysans (21% de la population active). Au nom du libre-échange, le Mexique a progressivement démantelé le système qui avait pourtant permis son autosuffisance alimentaire pendant des décennies, à savoir des prix garantis aux producteurs locaux et un contrôle des prix pratiqués dans les villes (soutien à la consommation). Dans le même temps, le pays s’est retrouvé inondé de maïs américain (transgénique) vendu trois fois moins cher que le maïs local en raison des subventions accordées par Washington aux producteurs américains. Incapables de résister à cette concurrence déloyale, trois millions de petits paysans ont dû cesser leur activité et rejoindre les bidonvilles mexicains ou tenter leur chance comme travailleurs clandestins aux États-Unis, tandis que progressent les taux de malnutrition (mais aussi d’obésité) et de pauvreté dans tout le pays. Au moment où se négocie un traité similaire (le TAFTA) entre les Etats-Unis et l’Europe, il est urgent d'alerter les citoyens pour qu'ils se mobilisent contre sa signature, afin d'empêcher qu'un tel désastre se produise chez nous.

    Les Films des Possibles

     

    Au pays du Bonheur National Brut de Marie-Monique Robin – 26’

    Niché au cœur de l’Himalaya, le petit royaume du Bhoutan a décidé d’en finir avec « la dictature du Produit Intérieur Brut (PIB) » et de la croissance économique à tout prix, en proposant un nouvel indicateur de richesse : le Bonheur National Brut (BNB). Lancé par le 4ème Roi, le « nouveau paradigme » s’appuie sur quatre piliers : la protection de l’environnement, la conservation et la promotion de la culture bhoutanaise, la bonne gouvernance et le développement économique responsable et durable. Aujourd’hui, le BNB irrigue toute la vie du pays, entraînant de profonds bouleversements dans l’agriculture (100% biologique en 2020), l’éducation nationale (où l’on prépare les élèves à devenir des « ambassadeurs du changement »), la gestion des ressources naturelles (réglementation stricte de l’abattage des arbres et de l’exploitation minière), la santé (gratuite pour tous), le tourisme (haut de gamme et durable), ou le commerce (non adhésion à l’OMC). 

    Les Films des Possibles

     Films suivis d’un échange avec Marie-Monique Robin.

     

     

    Dimanche 28 septembre (projections gratuites l’après midi)

    Il était un jardin (les écoliers de Pompaire explorent la nature) de Pierre-Yves Le Du - 40’

    Tous les jeudis, les petits bouts de chou d’une classe de l’école maternelle Louis Canis de Pompaire partent avec leur enseignante à la découverte de la nature (filmé par P-Y Le Du, un ancien élève de l’IFFCAM).

    Dimanche à 15h salle 1 (théâtre) 

    Les Films des Possibles

     Film suivi d’un échange avec l’enseignante et le réalisateur du film

     

    La possibilité d’être humain de Pablo Girault et Thierry Kruger - 75’ 

    Un « docutopique » sur la société postmoderne. A travers l’art et les outils primitifs se dessinent les prémices de l’humanité. Puis le film opère un basculement : l’agriculture et son évolution, la révolution industrielle et la nouvelle ère technoscientiste. Derrière la technique, nous entrevoyons le travail, notamment le salariat lié à la (sur)consommation. Quelle est la place du travail ? L’argent est-il encore un moyen ? Le consumérisme est-il indissociable de notre monde ? L’écologie sincère peut-elle faire le poids face au greenwashing ?

    Dimanche à 16h10 salle 1 (théâtre)

    Les Films des Possibles

     

       

    Moins c’est mieux un film de Karin de Miguel Wessendorf - 53’

    De plus en plus de personnes en sont convaincues : la croissance illimitée n'est pas viable à long terme dans un monde où les ressources sont limitées et s'épuisent peu à peu. Il s’avère en outre que l’augmentation du PIB dans les pays industrialisés n’a abouti à aucune amélioration notable de la qualité de vie des populations depuis les années 1970. Se pourrait-il alors que la société de consommation ne tienne pas ses promesses de bonheur et que le bien-être ne soit pas inhérent à la croissance ? Ce documentaire explore des modèles économiques et de nouvelles façons de vivre qui ouvrent la voie à une société post-croissance. La réalisatrice questionne son propre mode d’existence : à quoi doit-elle renoncer pour espérer mener une vie "durable" ? Pour répondre à cette question, elle sillonne les routes de France, d’Allemagne, d’Espagne et d’Angleterre, à la rencontre d’individus pour qui la croissance économique n’est pas la mesure de toutes choses. Elle comprend alors qu’adapter son mode de vie à son environnement n’est pas nécessairement synonyme de privation, de sacrifice et de renonciation au bien-être : dans bien des cas, un tel changement permet au contraire de gagner en qualité de vie.

    Dimanche à 15h salle 2 (PdC) 

      

    Artisans du Changement 6 : Aux portes de la croissance verte de Jean Bourbonnais - 52’

    La croissance économique des pays industrialisés, guidée par la quête des entreprises vers toujours plus de profits, a poussé à une exploitation aveugle et irrationnelle des ressources naturelles non renouvelables de la planète.
 Convaincus qu’il est encore possible de renverser la vapeur, des Artisans du Changement défient les normes établies en prônant une économie verte, dans un système qui doit être repensé pour répondre aux besoins des générations futures.
 Les trois exemples du film : Donna Morton (la fiscalité au service de l’écologie au Canada), Gary Hirshberg (fabriquant de yaourts bio aux USA) et Paul Basil (réseau d’aide aux petits agriculteurs en Inde).

    Dimanche à 16h10 salle 2 (PdC) 

     

    Dona Morton

     

    Rediffusion de Sur la route (envie de paysans) de Mathieu Eisinger pour la Confédération Paysanne - 10’

    Court métrage humoristique en dessins et photos qui résume les soucis d’un agriculteur conventionnel pas très satisfait de sa situation professionnelle qui va prendre le chemin de l’agriculture paysanne.

         Dimanche à 17h10 salle 2 (PdC) 

      

    ENSEMBLE un film de Ana Sánchez pour CECOP (mouvement européen des Scop) - 40’

    Il existe 1,5 millions de travailleurs qui sont co-propriétaires de leur entreprise et qui, ensemble, font face à la crise en Europe. A travers une recherche poussée et des interviews exclusives, le film révèle comment les coopératives montrent une plus grande résistance à la crise et à ses conséquences. Cette réalité économique est expliquée par les travailleurs, les autorités publiques mais aussi les acteurs clés du mouvement coopératif. ENSEMBLE a été filmé en France, Pologne, Italie et Espagne.

    Dimanche à 17h30 salle 2 (PdC) 

     

    Les Films des Possibles

      

    Detroit passe au vert de Laurent Cibien et Pascal Carcanade - 23'

    Après l’effondrement de l’industrie automobile qui avait fait sa prospérité, Détroit a assisté, impuissante à la fermeture de ses usines, au départ en masse de sa population, à l’abandon d’hôtels, de banques, de centre commerciaux, laissant la ville dans un climat quasi post apocalyptique. Mais tous ne sont pas partis et, aujourd’hui, des habitants mettent en place des potagers urbains. Les objectifs sont multiples : subvenir à ses besoins, créer de la production et de l’emploi local et mettre en place des réseaux de solidarité. Cette agriculture de proximité est pratiquée par des défenseurs de la nourriture saine tel Greg Willerer, fermier urbain, comme par des militants de la cause noire qui veulent rompre la dépendance de leur communauté à la nourriture industrielle. Autant d’initiatives qui contribuent à l’émergence d’un projet de société fondé sur les valeurs de solidarité, d’équité, de réciprocité et de convivialité et dans lequel l’économie retrouve sa place au service de la vie humaine !

         Dimanche à 18h20 salle 2 (PdC) 

     

     

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